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Avortement Chirurgical

L’Avortement Chirurgical désigne une procédure d’avortement dans laquelle des dispositifs intra-utérins sont utilisés pour mettre fin à une grossesse.

On distingue les types suivants de techniques d’avortement chirurgical :

  • L’aspiration par le vide (aspiration sous vide ou « mini-avortement ») ;
  • Curetage (« nettoyage »).

Aspiration sous vide (aspiration sous vide ou « mini-avortement »)

Vacuum aspiration
Vacuum aspiration

Le véritable essor de la gynécologie a été apporté par la technique dite de « l’aspiration manuelle sous vide » (AMV). L’essence de la technique consiste à créer un vide à l’aide d’une seringue spéciale. Le gynécologue choisit (parmi un ensemble de tubes en plastique de différents diamètres) un tube de la taille la plus appropriée et l’insère dans la cavité utérine. Le tube est ensuite relié à une seringue dont l’air est évacué. Un mécanisme spécial est utilisé pour évacuer brusquement l’air du tube, ce qui fait que le contenu de l’utérus est aspiré par le tube dans la seringue.

Le terme « aspiration sous vide » fait référence à l’aspiration du contenu (dans notre cas, le contenu de la cavité utérine) à l’aide d’un vide. Un tube est inséré dans la cavité utérine, relié à une source de pression négative, ce qui permet de retirer le contenu utérin en toute sécurité. Les parois de l’utérus ne sont généralement pas endommagées, et seule la couche superficielle (fonctionnelle) de l’endomètre est retirée. Cette technique remonte au milieu du siècle dernier et était largement utilisée dans les hôpitaux et certaines cliniques externes. À l’époque, on utilisait des machines spéciales pour créer un vide, parfois assez encombrantes et nécessitant des conditions particulières pour leur fonctionnement.

Comme les parties du fœtus sont retirées de l’utérus par le biais d’un vide, la technique ne peut être utilisée au-delà de 8 semaines de grossesse. D’où le second nom de « mini-avortement ».

La procédure de « mini-avortement » est modérément douloureuse, c’est pourquoi une anesthésie locale est utilisée pendant l’intervention. Après la procédure, la patiente peut rentrer chez elle au bout d’une heure.

Dans l’ensemble, la procédure est assez sûre. Les complications inflammatoires dues au pus sont rares, car la pression négative dirige le flux de la cavité utérine vers l’extérieur. Dans ces conditions, les chances de pénétration des agents pathogènes dans l’utérus sont négligeables. La muqueuse de l’utérus est très rarement endommagée plus profondément que la couche superficielle de l’endomètre. Ainsi, le rétablissement du corps féminin après une aspiration est rapide – généralement en 7 à 10 jours.

Limites : applicable uniquement jusqu’à 8 semaines de grossesse ; nécessité d’être à l’hôpital ou en consultation externe.

Curetage (« nettoyage »)

Curettage
Curettage

Parmi les gynécologues, cette technique est plus communément appelée « dilatation et curetage », ce qui donne à la procédure une description plus précise. La méthode est généralement utilisée à un âge gestationnel élevé (de 8 à 12 semaines de grossesse) et se déroule comme suit :

  • Tout d’abord, le canal cervical est dilaté;
  • Ensuite, le gynécologue enlève l’utérus (endomètre) ainsi que la couche superficielle de la muqueuse avec l’ovule et ses membranes à l’aide d’un instrument spécial (curette). La curette est un instrument fin et long qui ressemble à un nœud coulant.

En raison de la nature douloureuse de la procédure, elle est effectuée sous une anesthésie de courte durée.

C’est la méthode la plus agressive parmi toutes les techniques d’avortement, mais les grossesses de plus de 9 semaines d’âge gestationnel ne peuvent être interrompues que par la technique de « dilatation et curetage ».

Les complications possibles de la procédure sont les suivantes :

  • Des processus inflammatoires purulents (endométrite, paramétrite, salpingo-oophorite, pelvipéritonite), qui peuvent ensuite provoquer une infertilité;
  • Perforation utérine (ou perforation) – bien que la curette ne soit pas un instrument tranchant, cette complication se produit parfois.
  • Synéchies intra-utérines (adhérences) – si l’intervention a endommagé les couches plus profondes de l’endomètre sur les côtés opposés de l’utérus, ces « blessures » en guérissant peuvent provoquer l’adhésion des parois de l’utérus dans ces zones.

Une femme se remet généralement de l’intervention en 10 à 14 jours.