Avortement incomplet après un Avortement Médicamenteux. Tactique
On parle d’avortement incomplet lorsque la grossesse se poursuit après un avortement provoqué (la grossesse progresse, ou une grossesse gelée est détectée) ou que des fragments de la cavité utérine et des membranes sont présents. La cavité utérine n’a pas été complètement débarrassée des produits de la grossesse.
Tout d’abord, il convient de noter qu’il n’est possible de déterminer de manière fiable le contenu de la cavité utérine et sa nature que par le biais d’une échographie de l’utérus. Il est essentiel de procéder à cet examen les jours 7 à 10 après la prise de Misoprostol (Cytotec).
Si l’échographie montre le schéma ci-dessus, la procédure suivante est recommandée : le contenu de la cavité utérine doit être évacué, car le tissu biologique est favorable à la microflore pathogène et ne doit pas être laissé dans l’utérus. Si cela n’est pas fait à temps, le risque de complications septiques graves (jusqu’à la péritonite et la septicémie) est très élevé.
L’aspiration ou le curetage (beaucoup plus rares) sont généralement utilisés pour évacuer le contenu de l’utérus. L’efficacité de ces procédures est de presque 100%.
Nous rassurons nos clients : l’incidence d’avortement incomplet lors d’un avortement médicamenteux (à condition que les instructions soient suivies correctement et que le terme de la grossesse aille jusqu’à 11 semaines incluses) est très faible et s’élève à 1,5% à 3%, selon différents auteurs. Le taux d’avortement incomplet est de 0,4%, selon nos statistiques.