Allaitement après un Avortement Médical. Comment l’avortement affecte-t-il l’allaitement ?
Dès la conception, des processus intenses commencent dans le corps de la femme pour préparer son corps à l’accouchement et ses seins (glandes mammaires) à l’allaitement.
Après un avortement médical (ou une interruption de grossesse, quel qu’en soit le type), les cellules des glandes mammaires (mammocytes) subissent une régression rapide, ce qui fait que les cellules entrent dans un état de dormance, sans grossesse. Cependant, tous les mammocytes ne subissent pas avec succès la dégénérescence, et certains peuvent provoquer la croissance de divers types de nodules.
Des études cliniques ont montré que deux avortements (ou plus) dans l’histoire d’une femme augmentent de 5 à 7 fois la probabilité de développer une mastopathie. Il faut garder cela à l’esprit et il est recommandé de consulter un mammologiste pour un examen des seins dans les 2 ou 3 cycles menstruels suivant un avortement médical.
Il n’existe pas d’avortement totalement sûr, c’est pourquoi il convient de consulter un gynécologue et un mammologiste (et, si nécessaire, un endocrinologue) en cas de complications éventuelles et de diagnostic précoce après la procédure d’avortement médical.
Avortement médicamenteux et allaitement
Les mères qui allaitent doivent cesser d’allaiter pendant sept jours après avoir pris la mifépristone.
Notez que les sept jours d’abstinence d’allaitement après la première dose de Mifepristone ne concernent que la dose de Mifepristone de 200 mg ( !) L’Organisation Mondiale de la Santé recommande cette dose comme étant la plus sûre et la plus efficace.
À la dose excessive de 600 mg de Mifepristone, qui est encore utilisée dans certaines régions, l’allaitement doit être interrompu pendant au moins 14 jours après la prise du médicament.